By Angela Zhu
Canada is a country that embraces different cultures and applies various education systems among its 10 provinces and 3 territories. In the province of Québec, where I live, the education system is notably highlighted for its distinct differences from other provinces. Quebec students usually graduate high school in Grade 11 and enter a pre-university system called Collège d’enseignement général et professionnel — College of General and Professional Education— abbreviated as CEGEP. Unlike Grade 12 in other provinces, CEGEP resembles a college or university more than a high school. People choose their programs of study upon applying to CEGEP, and select their designated courses and customize their schedules. Most of the courses offered are university-level, which also provides transfer credit for students who have completed 2 years of CEGEP. So, what is it like to be a science student at the CEGEP level? I interviewed two science students at Marianopolis College in Westmount, Québec, a prestigious school known for its academic excellence in STEM — Science, Technology, Engineering and Mathematics.
Mariam K. (Health Science)
Q: Do you think that CEGEP helps you explore and express your passion for STEM? If so, how?
A: Yes, at least for my CEGEP, I do think that post-secondary education helps us explore and express our passion. At Marianopolis, you have so many clubs, especially STEM-related clubs, that you can join. For example, there is a club called “Grey Matters” that educates and raises social awareness about brain tumours and neuroscience. There are many more clubs such as pre-med, physics, chemistry, robotics and anything you can think of… In addition, the school gives Honour students seminars that they can attend where speakers talk about various subjects in STEM which could spark more interest.
Q: As a science student, could you share with us an experience that you enjoyed the most?
A: I just got into CEGEP so there is a limited STEM experience that I could share, but I enjoy being an executive of a club at Marianopolis called “S’unir pour Soutenir” along with my friends where we offer various volunteering opportunities for people who are interested. I am in charge of the immigration/refugee sector where Mario students tutor immigrants and refugees who are newly settled in Montreal and need help with the language, etc. This experience is definitely something I can be proud of because coming from a family of refugees and immigrants, I wanted to help those who went through the same experience as me and my family to hopefully make their experience easier and happier.
Cindy D. (Pure and Applied Science)
Q: How is your learning experience in CEGEP different from High School, especially in science courses?
A: I found that there is less homework that is required to be handed in in CEGEP. A lot of teachers just assign readings or problems for you to solve, and they would check if you have done it by giving pop-quizzes. This really gave me more stress while doing the homework. Another thing I found very different in CEGEP is that my chemistry teacher barely let us solve any problems by ourselves during classes. He would introduce a question, solve it, and proceed to the next one. If you don’t think actively with him and just copy whatever he is writing, there is a big chance that you would not be able to understand your notes. Therefore, I have to pay more attention in class and do more problems in the textbook that he suggested in order to get prepared for the exams.
Q: What are some of the fields that your college can improve to ameliorate students’ life?
A: I would suggest that the school increase the number of indoor eating areas (we are now only allowed to eat in a few places). Even though I understand the restrictions are made because of Covid, it is very hard for me to find a place to eat, especially during activity periods when the whole school’s students are having a break. The school is just crowded at that period and there is just no place to sit down and rest.
As a Quebec student, I learned many interesting facts during the interview. I hope this information can help both local students and those from other provinces recognize this special school system. See you next time!
Version française:
Le Canada est un pays qui accueille différentes cultures et qui harmonise différents systèmes d’éducation à travers ses 10 provinces et 3 territoires. Dans la province du Québec, où je réside, le système d’éducation est notamment connu pour sa différence des autres provinces et territoires.
Effectivement, les étudiants québécois obtiennent leur diplôme d’études secondaire en secondaire 5, soit la 11ème année selon le système canadien avant de poursuivre leurs études dans une institution post-secondaire nommée « collège d’enseignement général et professionnel » (CÉGEP). Au lieu de ressembler à la douzième année d’une école secondaire, le CÉGEP est plutôt similaire à un collège ou à une université ou les étudiant passeront deux à trois ans de leur vie. Les étudiants choisissent leurs domaines d’étude dès leur inscription au CÉGEP et personnalisent leur horaire selon le domaine d’étude. La plupart des cours possède un niveau universitaire, ce qui permet de transférer ses crédits une fois à l’université. Alors, comment est la vie d’un étudiant et d’une étudiante en sciences au CÉGEP? J’ai effectué un entretien à deux étudiants du programme de sciences au Collège Marianopolis, un CÉGEP de grande renommée pour les programmes STIM — Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques — situé dans la ville de Westmount à Québec.
Mariam K. (la science de la santé)
Q: Pensez-vous que le CÉGEP vous aide à explorer et à exprimer votre passion en STIM? Si oui, comment?
A: Oui, je pense du moins que c’est le cas pour le CÉGEP. Je pense vraiment que l’éducation post-secondaire nous aide à explorer et à exprimer nos passions. À Marianopolis, on a tellement de clubs différents, notamment plusieurs dont le centre d’intérêt a trait à STIM. Par exemple, il y a le « Grey Matters Club » (Club de Matière Grise) qui sensibilise la population sur les tumeurs et qui enseigne la neuroscience. Il y en a d’autres comme le club de pré médical, de physique, de chimie, de robotique, et bien d’autres. En plus, l’école offre aux étudiants des programmes Honour des séminaires auxquels ils peuvent participer et où les conférenciers vous informent sur plusieurs sujets STIM qui suscitent plus d’intérêt.
Q: Comme une élève de science, est-ce que vous pouvez partager une ou des expériences que vous avez appréciées?
A: Je viens d’entrer au CÉGEP alors il y a une expérience de STIM limitée à vous partager, mais j’apprécie d’être une directrice d’un club à Marianopolis qui s’appelle “S’unir pour Soutenir” avec mes amis où on peut offrir plusieurs opportunités de bénévolat aux gens qui s’intéressent. Je suis en charge du secteur d’immigration et des réfugiés où les élèves de Mariano offrent du soutien académique pour l’apprentissage du français et de l’anglais aux immigrants et aux réfugiés qui viennent de s’installer à Montréal. Cette expérience est définitivement quelque chose dont je suis fière, car en raison de mes origines d’immigrante et de réfugiée, j’ai voulu aider ceux qui ont traversé les mêmes expériences que moi et ma famille dans l’espoir de faciliter leur intégration.
Cindy D. (la science pure et appliquée)
Q: En quoi votre expérience d’apprentissage au cégep est-elle différente de celle du secondaire, particulièrement dans les cours de sciences?
A: Je trouve qu’il y a moins de devoirs qu’on doit remettre au CÉGEP. Beaucoup de professeurs partagent seulement les notes de cours ou les problèmes à résoudre, et ils vérifient si vous les avez faits en donnant des contrôles. Ça donne vraiment plus de stress quand je fais mes devoirs. Une autre chose que je trouve différente au CÉGEP est que mon enseignant de chimie nous laisse à peine résoudre les problèmes par nous-mêmes pendant les cours. Il poserait un problème, le résoudrait, et irait au prochain. Si on ne pense pas activement avec lui, ou si on copie simplement tout ce qu’il écrit, il y a une grande possibilité qu’on ne comprenne pas ses notes de cours. Donc, je dois faire plus attention aux cours et pratiquer plus sur les problèmes dans le manuel qu’il a suggéré pour se préparer aux examens.
Q: Quels sont certains des domaines que votre collège peut améliorer pour améliorer la vie des étudiants?
A: Je suggérerais que l’école ajoute des espaces de restauration intérieure (maintenant, on a seulement le droit de manger dans quelques endroits désignés). Même si je comprends que ces restrictions sont mises en place à cause du Covid, c’est encore difficile pour moi de trouver une place pour manger, notamment durant les périodes d’activités où tout le monde dans l’école font leur pause. Le campus est trop achalandé pendant ce temps-là et il n’y a aucune place pour se reposer.
Étant une élève québécoise, j’ai appris beaucoup de choses intéressantes pendant cette entrevue et j’espère que toutes ces informations peuvent aider les étudiants locaux et ceux des autre provinces et ailleurs de familiariser avec ce système scolaire particulier. À la prochaine!
Reference: